Avant-propos
Sept ans durant, de 2004 à 2011, plus d’une fois, il nous est arrivé de sortir de notre monde ambiant pour faire un voyage au pays des cantiques kimbanguistes où nos oreilles se sont habitués à écoute un NOM ; Oui ! Celui de Kimbangu, ce nom qui place le monde devant une théologie où Dieu se révèle à l’humanité à travers des hymnes ; Oui ! Une théologie confirmée par l’inspiration dont tous les « capteurs » des cantiques kimbanguistes ne cessent de témoigner. D’ailleurs, il ne pouvait en être autrement. Car en 1921, devant la mauvaise foi manifestée par le Révérend Jennings de la BMS de Ngombe-Lutete qui s’est permis de se moquer du mouvement kimbanguiste naissant à cause de l’utilisation des hymnaires baptistes, Kimbangu se limita juste à faire une prière et la réponse de Dieu ne tarda pas à venir : Jean Mukoko capta le premier cantique kimbanguiste. Et depuis, c’est la pluie (1).
Face à ce foisonnement, l’idéal serait de tout reproduire. Car, aucun cantique kimbanguiste n’est plus inspiré qu’un autre. Vu le temps écoulé, s’il fallait travailler tous les jours et y aller en ayant juste en tête l’idée de tout récolter, nous pourrions y arriver. Malheureusement, telle n’a pas été notre visée.
Il nous a fallu un jour de l’an 2004, pendant les jeux olympiques, assister à une victoire d’une athlète noire qui, par la suite, a brandi un drapeau de la Grande-Bretagne - pendant que l’on ne cesse de considérer le Noir comme le rebut de l’humanité - pour que le rapport Kimbangu – race noire gagne plus d’importance dans notre approche des cantiques kimbanguistes. A cela, s’il fallait ajouter la traite négrière, la colonisation et la néo-colonisation qui se profilait et se profile en Afrique ; nous nous sommes dit : Si hier, l’extermination physique des noirs n’a pas abouti(2) ; l’extermination identitaire, mentale, spirituelle des Noirs, bref la « tabula rasa » ne cesse de gagner des proportions inquiétantes. Et pourtant, Simon Kimbangu est venu pour sa libération. Lui qui a dit : « Le noir deviendra blanc et le blanc, Noir », un langage énigmatique pour signifier que Dieu ne fait acception de personne et que devant Lui, tous les êtres sont égaux.
A l’heure où la nécessité d’une conscience collective ne cesse de s’annoncer pour l’Afrique, une conscience collective revendiquée par Simon Kimbangu ; il nous a paru plus qu’urgent mettre à la disposition de l’humanité, en général, et des Noirs, en particulier, les enseignements de Simon Kimbangu. L´hymnologie kimbanguiste étant riche en la matière pour preuve, quelques extraits des cantiques que nous avons selectionnés comme psaumes :
« …Tona muna lubantiku
Tata Nzambi wazola nge ndombe.
Tala Adamu ye Eva zindombe.
Mfumu’Anlongo watusongele mo.
Yandi i Nsadisi ya kieleka.
Kansi bandombe bazomene mu lubangamu.
Kiadi kua kanda ndombe,
Bu walembi visa Kimbangu.
Nzambi’ame!
Kiadi kua kanda ndombe :
Vo kafuidi ko kalendi baka zayi ko…”(psaume 7);
Ou bien :
“…Kinsanga kiame kidadanga muna monanga mu nza,
Bana bame beti fukisua, beti yoyisua, beti nuanusua,
Beti muesesua mpasi bonso bana ba nsiona.
E e bana kaluyoyiko!
Menga mame medadanga muna vo kanda dia ndombe
Dieti fukisua, dieti zimbusua muna kondua kua mbueno ye nguilu.
Beti kitulua bonso bima bilembolo nfunu.
Bulu nkutu bivuanga nfunu,
Bulu nkutu zizinguanga…”(psaume 8).
A cela, s’il faut ajouter le caractère inspiré des cantiques kimbanguistes ; Vous comprenez pourquoi nous avons accepté de faire le voyage pour lequel nous vous invitons à apprécier le résultat. Toutefois, vos critiques, remarques et suggestions sont les bienvenues.
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Face à ce foisonnement, l’idéal serait de tout reproduire. Car, aucun cantique kimbanguiste n’est plus inspiré qu’un autre. Vu le temps écoulé, s’il fallait travailler tous les jours et y aller en ayant juste en tête l’idée de tout récolter, nous pourrions y arriver. Malheureusement, telle n’a pas été notre visée.
Il nous a fallu un jour de l’an 2004, pendant les jeux olympiques, assister à une victoire d’une athlète noire qui, par la suite, a brandi un drapeau de la Grande-Bretagne - pendant que l’on ne cesse de considérer le Noir comme le rebut de l’humanité - pour que le rapport Kimbangu – race noire gagne plus d’importance dans notre approche des cantiques kimbanguistes. A cela, s’il fallait ajouter la traite négrière, la colonisation et la néo-colonisation qui se profilait et se profile en Afrique ; nous nous sommes dit : Si hier, l’extermination physique des noirs n’a pas abouti(2) ; l’extermination identitaire, mentale, spirituelle des Noirs, bref la « tabula rasa » ne cesse de gagner des proportions inquiétantes. Et pourtant, Simon Kimbangu est venu pour sa libération. Lui qui a dit : « Le noir deviendra blanc et le blanc, Noir », un langage énigmatique pour signifier que Dieu ne fait acception de personne et que devant Lui, tous les êtres sont égaux.
A l’heure où la nécessité d’une conscience collective ne cesse de s’annoncer pour l’Afrique, une conscience collective revendiquée par Simon Kimbangu ; il nous a paru plus qu’urgent mettre à la disposition de l’humanité, en général, et des Noirs, en particulier, les enseignements de Simon Kimbangu. L´hymnologie kimbanguiste étant riche en la matière pour preuve, quelques extraits des cantiques que nous avons selectionnés comme psaumes :
« …Tona muna lubantiku
Tata Nzambi wazola nge ndombe.
Tala Adamu ye Eva zindombe.
Mfumu’Anlongo watusongele mo.
Yandi i Nsadisi ya kieleka.
Kansi bandombe bazomene mu lubangamu.
Kiadi kua kanda ndombe,
Bu walembi visa Kimbangu.
Nzambi’ame!
Kiadi kua kanda ndombe :
Vo kafuidi ko kalendi baka zayi ko…”(psaume 7);
Ou bien :
“…Kinsanga kiame kidadanga muna monanga mu nza,
Bana bame beti fukisua, beti yoyisua, beti nuanusua,
Beti muesesua mpasi bonso bana ba nsiona.
E e bana kaluyoyiko!
Menga mame medadanga muna vo kanda dia ndombe
Dieti fukisua, dieti zimbusua muna kondua kua mbueno ye nguilu.
Beti kitulua bonso bima bilembolo nfunu.
Bulu nkutu bivuanga nfunu,
Bulu nkutu zizinguanga…”(psaume 8).
A cela, s’il faut ajouter le caractère inspiré des cantiques kimbanguistes ; Vous comprenez pourquoi nous avons accepté de faire le voyage pour lequel nous vous invitons à apprécier le résultat. Toutefois, vos critiques, remarques et suggestions sont les bienvenues.
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- Diangienda Kuntima, Histoire du Kimbanguisme, 1984, Ed. Kimbanguistes, p.45.
- Pour preuve, il n’a pas donné des résultats comparables à ceux obtenus sur les amérindiens dont l’humanité compte à peine, aujourd’hui, des échantillons.